Zhaoquan
Yu

Zhaoquan Yu présente chez ODRADEK un travail interrogatif sur ce qui arrive en Chine et sur ce qui lui arrive. Se demandant comment forger sa propre opinion sur le monde qui l’entoure, il considère que penser par soi-même est un atout de la conscience occidentale. En Chine, d’après lui, ce mode de réflexion n’est pas au centre des préoccupations car tout ce qui est donné à penser provient de la nature, de la famille et de la tradition.

Peindre, pour lui, revient alors à regarder et à se regarder le plus honnêtement possible. La série « fragments » est accompagnée d’une musique originale s’intitulant « road » de Keemo. Il s’agit d’une représentation de l’individu contemporain oscillant entre l’ordre et le chaos. L’atmosphère religieuse d’inspiration taoïste contient des éléments opposés que la route, ou le chemin « tao », organise et développe. Cette voie est aussi celle   qui le mène de Chine à Bruxelles, c’est-à-dire d’un modèle socialiste à celui de la standardisation des individualités.

 

 

Beautiful new world 2015 oil and acrylic on canvas