Danielle
Rousseau

Le lieu de mon initiation à la peinture chinoise fut d’abord le musée Guimet à Paris. Suite à cette expérience déterminante, j’ai décidé de suivre les cours de professeurs chinois et japonais et j’ai pu approfondir les connaissances ainsi acquises en me rendant à Shanghai et à l’Académie de Hangzhou.

Progressivement la pierre à encre, les papiers asiatiques et une forêt de pinceaux firent leur entrée dans l’atelier et c’est sur un mode tantôt ludique, tantôt méditatif ou poétique que, depuis plus de dix ans, j’explore les potentialités de ce nouveau médium pour tenter de faire miennes ces subtiles techniques du pinceau et de l’encre. Parallèlement, l’« Histoire de la pensée chinoise » de Anne Cheng  ou  les « Propos sur la peinture du moine Citrouille-amère » de Shitao  dans la traduction commentée de Pierre Rijckmans  m’accompagnent toujours dans la pratique de cet art et continuent d’alimenter ma réflexion sur l’acte de peindre.