EXPOSITION | Saint-Gilles

VERNISSAGE

05/05/2022 à 18:00

FINISSAGE

04/06/2022 à 18:00

Ensuite de l’hétérogène

Du 06/05/2022 au 04/06/2022

 

A propos du finissage

Une recherche corporelle et musicale dans l’espace pictural de David Festoc et Agustin Llosa
Lola Vera est une danseuse argentine. En 2018, après avoir terminé ses études à Buenos Aires, elle se rend en Europe pour poursuivre sa formation et ses recherches dans les arts du mouvement. Interprète et chorégraphe, elle sintéresse aux disciplines hybrides. Elle cherche a trouver divers langages pour communiquer les espaces, les objets, les mouvements et les corps.  Elle fait actuellement partie du collectif Les Sudakas où elle dirige sa première pièce.
María Del Buey est une artiste et chercheuse espagnole, son travail créatif intervient par le biais d’une installation sonore et de l’écriture expérimentale. 

David Festoc et Agustin David Llosa exposent chez ODRADEK des œuvres que rien de prime abord ne rassemble ni ne lie. Et pourtant, presque de commun accord, les deux artistes nous imposent, à partir de fantasmes et de sujets mythologiques, un questionnement à propos de l’autre et du dissemblable.
Leur démarche donne à la réalité quotidienne une certaine étrangeté que leur mode de narration visuelle met en place.

Les recherches graphiques de l’argentin Agustin David Llosa tracent des lignes qui chevauchent les différentes frontières culturelles et géographiques des deux hémisphères.
A partir de livres-objets, de moulages, de cartes ou encore d’affiches illustrées, Agustin David Llosa nous transporte dans son tissu onirique.
Associés à la mythologie de sa culture, des récits de vie, des épopées et autres expéditions urbaines donnent lieu à des épisodes dessinés tout azimut.

L’artiste français David Festoc de son côté défend la peinture figurative. Celle-ci lui permet de développer une énigmatique inquiétude provoquée par le pouvoir de sidération des images.
C’est cette fois la peinture réaliste qui bascule dans l’ambivalence de nos rapports à la nature, aux autres et à nous-mêmes.
A même l’ambiguïté du statut du créateur, la question de la représentation nous est confiée par l’inattendue surréalité qui s’en dégage.

Renonçant à la logique de l’homogène et au principe d’identité qui en résulte, les deux artistes, plutôt attentifs à l’altérité, nous entraînent dans une esthétique de l’hétérogène accueillant le divers.

Simone Schuiten