Marie
Schuiten
Issue d’une famille entièrement vouée à l’art et à l’architecture, historienne de l’art et photographe, Marie Schuiten voyage depuis de longues années dans le monde entier afin de sauver de l’oubli un patrimoine architectural en voie de disparition. Elle en a ramené un important matériel photographique où se révèle l’esprit de l’architecture vernaculaire en terre crue.
Invitée chez ODRADEK, Marie Schuiten développe une réflexion photographique sur la rencontre entre les traces naturelles des ‘pierres de rêve’ chinoises et les ‘dessins de sable’ abandonnés par l’océan Atlantique sur les plages. Suivant le dialogue interculturel, fil conducteur de la galerie, la photographe nous propose de porter notre regard sur des cycles naturels qui, laissant des traces écrites par ses sédiments, nous invitent à lire de manière à la fois sauvage et civilisée.
Les origines de mon intérêt pour la terre :
Mon père m’a fait découvrir très tôt les architectures vernaculaires qu’il admirait pour leur beauté dans la simplicité, leur adaptation au climat, au paysage et aux besoins des habitants. L’esthétique du pauvre !
En 2000, je suis arrivée un peu par hasard dans l’Oasis de Dakhla en Egypte. Les villages étaient partiellement abandonnés et les habitations étaient encore en assez bon état. Les maisons délaissées étaient souvent ouvertes. Vides, la lumière y révèle bien mieux les formes et les volumes en jouant librement sur les murs blancs percés de niche et sur les escaliers. J’ai été subjuguée par cette architecture si belle et si fragile. Je suis retournée 5 fois dans les différents oasis d’Egypte. Puis j’ai décidé de centrer mon travail photographique sur l’architecture vernaculaire en terre dans le monde. Je suis partie en 2003 aux Ghana et Burkina Faso chez les Kassenas.
Et puis les voyages se sont succédés : nombreux au Mali, Bénin, Cameroun, Ethiopie, Maroc, Yemen, Iran, Inde et Ladakh, Népal, Bouthan, Chine, Pérou et Islande.
CURRICULUM VITAE
Naissance le 31.01.1948 à Bruxelles.Licenciée en psychologie UCL en 1969.
Licenciée en logopédie UCL en 1973.
Licenciée en histoire de l’art et archéologie ULB en 1989.
Diplôme de photographie à l’académie des beaux arts de Woluwe Saint Pierre en 2002.
A partir de l’année 2000, consacre sa démarche photographique à l’architecture vernaculaire en terre crue principalement en Egypte et en Afrique de l’Ouest, Mali, Burkina Faso, Ghana, Bénin, Cameroun, Ethiopie et aussi au Maroc, Yemen, Iran, Inde, Népal, Ladakh, Bhoutan, Chine, Pérou et Islande. Nombreuses missions photographiques pour réaliser des publications sur l’architecture traditionnelle principalement en terre dans ces différentes régions.
Lauréate du Prix de Photographie du Centre D’Art du Rouge-Cloitre en 2003 pour son travail sur l’oasis de Dakhla et exposition collective la même année.
Exposition en 2006 au Croqu’Art Estaminet Cultur’elles : Maisons d’artistes Kassenas du Burkina Faso et du Ghana.
2014 : 20 Janvier : Sortie du livre de photographies
OASIS Architecture traditionnelle de terre Oasis de Dakhla en Egypte, aux éditions ARP2 Art and Research Publishing.
28 janvier-13 avril 2014: Exposition à Bruxelles dans la galerie de la Fondation pour l’Architecture au CIVA, Centre International pour la Ville, l’Architecture et le paysage :
OASIS, Architecture traditionnelle de terre, oasis de Dakhla en Egypte.
30 janvier-28 février 2014 : Exposition de photographies dans l’exposition « MALI, histoire et traditions » au château de l’étang à Bagnolet aux environs de Paris.
1er – 31 décembre 2014 : exposition « Ethiopie 2013 » au Kokob à Bruxelles.
8 -13 septembre 2015 : exposition « Terre habitée » à la galerie J.Visser lors de Parcours des Mondes à Paris.
3 – 27 décembre 2015 : exposition « Traces » chez ODRADEK à Bruxelles.
Juillet –août 2017 : « Marie Schuiten : en quête de la sensualité des architectures vernaculaires en terre crue » article de Jean Dethier dans la rubrique « photographe » de la revue : d’a : D’architectures.
11 – 14 avril 2018 : exposition à Paris Tribal chez Olivier Castellano à Paris.
23 janvier – 30 mars 2019 : exposition à la galerie « African Art » de Rut Van Caelenbergh à Bruxelles.